Andron, Black Labyrinth
Alors que leur mémoire a été subtilisée, un groupe de jeunes tentent de survivre dans un labyrinthe. Contraints d'unir leur force pour défier le danger tapi dans les moindres recoins, ils n'imaginent pas encore le pouvoir absolu de ceux qui se cachent derrière leur captivité.
Du décryptage de codes converti en points bonus pour la survie, à l'incarnation d'un démiurge en costard‑cravate baptisé à dessein Adam (Alec Baldwin, pas du tout crédible), le film de Francesco Cinquemani convoque toute la mythologie du huis clos dédaléen, avec ambiance apocalyptique comme nouvel état du monde, ce que les malheureux captifs auront le droit de découvrir, si seulement ils survivent, au damier machiavélique d'Adam et de ses collègues grands manitous.
Luttant à la fois contre leur mémoire défaillante et les assauts répétés de soldats enrobés de latex, les personnages manquent toutefois de visibilité, trop nombreux, trop peu attachants, ils sont condamnés à déambuler dans un scénario falot et bordélique. Raté.