Anaconda 3, l'héritier
Un mercenaire est embauché pour ramener au bercail un anaconda génétiquement modifié de plus de 20 m de long, échappé d'un laboratoire de recherche.
Pour que ce genre de production fonctionne correctement, il est impératif que les effets visuels soient de bonne qualité. En gros, que le serpent soit aussi crédible que possible. Le reste, après tout, peu importe. Le seul intérêt réside donc dans la façon dont la bestiole terrasse ses victimes.
Le problème avec cette fausse suite d'Anaconda, c'est que le serpent numérique semble tout droit sorti d'un mauvais jeu vidéo et que les mercenaires, gros bêtas qu'ils sont, passent leur temps à mitrailler dans tous les sens en hurlant des insanités, sans jamais toucher la bestiole. Au bout de trente minutes de séquences d'action mal fagotées et inutiles, on a qu'une envie : prendre la tangente et aller faire un tour en forêt. La présence de David Hasselhoff n'y change rien. On s'enquiquine sévère.