Alibi
Ancien escroc, Ray Elliot (Steve Coogan) gère aujourd’hui une fructueuse entreprise dont la principale activité est de fabriquer des alibis pour les hommes et les femmes infidèles. Pour parfaire son équipe, il embauche la magnifique Lola (Rebecca Romijn). Refusant les contrats risqués, il accepte toutefois la demande d’un de ses plus fidèles clients, qui consiste à couvrir son fils (James Marsden) à la veille de son mariage, parti en escapade avec une jolie demoiselle. Mais l’aventure tourne mal, et celui‑ci tue involontairement sa maîtresse durant l’acte sexuel. Menacé de toutes parts, soit de garder le silence, soit de dénoncer le coupable, Ray va imaginer, avec l’aide de Lola, un stratagème aussi complexe que jubilatoire pour se débarrasser de ceux qui veulent sa peau…
Le principal atout de ce direct‑to‑video s’avère être son délicieux casting : Rebecca Romijn, Selma Blair et Jaime King du côté des femmes, et, pour la gent masculine, Steve Coogan dans le rôle principal, le trop rare John Leguizamo, James Marsden en fils à papa poltron et Sam Elliott en tueur à gages mormon. Une belle galerie de personnages déjantés à souhait qui autorisent tous les cabotinages, ici de bon aloi. Mais cette comédie policière pèche hélas par excès d’ambition, le script, trop complexe et rigide, entraînant inéluctablement le film vers un dénouement confus.