Aladdin
Quand Guy Ritchie (Sherlock Holmes et le très attendu The Gentlemen) s'empare du Aladdin animé de Disney, cela ne veut pas forcément dire moins de sucre mais plus de nerfs. Doté d'une mise en scène survitaminée, de plans‑séquences époustouflants, de chorégraphies monstres, d'un sens du montage et des cascades qui ne laissent pas une seconde de répits aux comédiens ‑sans doute partis depuis se reposer sur une île déserte‑ cet Aladin en prises de vues réelles affiche fièrement ses allures de blockbuster familial rutilant et chantant.
Un univers un peu vain où tout est lisse, les filles formidablement belles, les hommes pas très viriles, histoire que la romance attendue se déroule sans accro selon les règles immuables du conte des Mille et une nuits. Dans cette déclinaison très Bollywood, Jasmine a toutefois du répondant, Will Smith pas mal d'humour et Aladdin des ressorts à la place des jambes. Bienvenue dans un nouveau rêve bleu, version accélérée.