African Queen
1914, Congo. Après la mort de son frère dans un village africain, Rose Swayer, une vieille fille prude et engoncée, prend la fuite à bord d'un vieux rafiot aux côtés d'un aventurier alcoolique...
Voilà un film qui aura marqué l'Histoire du cinéma. Il a même été sélectionné il y a près de vingt ans par le National Film Registry pour son « importance culturelle » et est aujourd'hui conservé sous haute protection à la Bibliothèque du Congrès américain. Il a également valu à Humphrey Bogart l'Oscar du meilleur acteur en 1952 et reste célèbre pour les litres de whisky ingurgités par le comédien et le réalisateur pour lutter contre la malaria et la dysenterie.
Le tournage de cette œuvre à mi‑chemin entre le documentaire et le film d'aventures a, en effet, été laborieux d'un bout à l'autre (cela se voit d'ailleurs sur les visages des comédiens) et fut marqué par les maladies, les attaques d'insectes et de fauves, et les problèmes techniques. Tout pour le rendre inoubliable, même si ce n'est pas le film de John Huston qui a le mieux vieilli.