Affaires d'États
Les grands événements politiques qui ont traversé les États‑Unis durant ces dix dernières années, condensés dans cette série menée avec une efficacité et un dynamisme sans faille.
Un crash d’avion inaugure le premier épisode ‑allusion explicite à l’attentat du 11 septembre 2001‑. Le terrorisme et ses effets dévastateurs sont, de toute évidence, la principale préoccupation d’Affaires d’États. La base du scénario s’appuie alors sur le chaos engendré par un attentat aérien pour décrire, au fur et à mesure, les fameux rouages de la théorie du complot, puis rendre compte des intérêts politiques en jeu, le tout accompagné de la psychose capable de s’emparer d’une nation menacée.
Par bien des aspects, Affaires d’États s’apparente à une fiction cinématographique, si ce n’est que les problématiques abordées se répartissent selon le rythme épisodique d’une série. Un sans‑faute pour la prestation de Jason Issacs (Brotherhood, La chute du Faucon Noir, The Patriot), formidable dans son rôle d’ambassadeur du Royaume‑Uni.