Adventureland, job d'été à éviter
1987. James Brennan (Jesse Eisenberg), jeune diplômé, compte bien sur l’aide financière de ses parents afin de poursuivre ses études dans une grande université new-yorkaise. De plus, en guise de récompense, ceux-ci viennent de lui offrir la possibilité de parcourir l’Europe durant toutes les vacances d’été.
Malheureusement, James apprend que la situation professionnelle de son père s’est détériorée et se retrouve contraint de chercher un petit boulot afin d’anticiper sa rentrée universitaire. Le voici alors dans la peau d’un animateur de jeux dans un parc d’attractions, un job apparemment rébarbatif qui va pourtant lui réserver des expériences uniques et inoubliables.
L’apprentissage de la vie, les premières cuites, ces bobos au cœur qui marquent à jamais (face à Kristen Stewart de Twilight, on peut comprendre…) et la naissance de liens amicaux, le tout sur fond de boîtes aux décors flashy et attractions en tous genres.
Dans Adventureland, une bande-son formidable puisée dans les Eighties (Bowie, INXS, The Cure…) colore chaque situation, des fêtes aux petits moments de légèreté. Reste la mélancolique chanson de Lou Reed, Satellite of Love (1972), qui lie et délie les personnages entre eux, sorte de dissonance qui teinte parfois le récit de gravité, en même temps qu’elle marque l’intemporalité du sentiment amoureux.
C’est certain, Adventureland serait moins réussi sans sa bande-son.