Action ou vérité
En vacances au Mexique, une bande d’amis décide de jouer à « action ou vérité » dans une Église décrépie, un mauvais esprit s’immisce bientôt entre ceux qui mentent ou ne souhaitent pas participer.
Si la société Blumhouse a prouvé son potentiel créatif avec les formidables Split (M. Night Shyamalan) et Get Out (Jordan Peele), il lui arrive également d'avoir le pitch (un peu trop) facile. Démuni de toute ambition scénaristique et formelle, Action ou vérité a beau situer le foyer du Mal dans une contrée exotique pétrie de superstitions, ni la langue coupée de l'une des victimes, ni l'incontrôlable phénomène de contagion à l'issue fatale (on n'ira pas plaindre la poignée de spring breakers inconsistants, inclus Lucy Hale, alias la petite brunette Aria Montgomery dans la série Pretty Little Liars créée par Marlène King) ne joueront en la faveur du genre. Un ratage total.