(500) jours ensemble
Le jour où Summer Finn (Zooey Deschanel, Phénomènes) débarque dans un bureau de Chicago afin de prendre ses fonctions d’assistante du directeur, l’existence de Tom Hansen (Joseph Gordon‑Levitt) se retrouve radicalement chamboulée. Il se met en tête de la conquérir. Face à l’indépendance d’esprit de Summer, et sa volonté de rester totalement libre, Tom va tenter de forcer le destin, à ses risques et ses désillusions.
Dès l’ouverture, (500) jours ensemble se présente comme une anti-histoire d’amour. Il s’agit plutôt d’une quête, du sentiment amoureux à ses balbutiements, ou de son fantasme projeté dans une réalité qui finit par être vécue à sens unique.
Le jeu sur la temporalité est original avec cette balance permanente entre les instants d’allégresse où le couple ‑qui n’en est pas un‑ se rapproche, ri aux éclats, s’amuse, et les jours noirs de Tom, assombris par le départ d’une Summer diablement insaisissable.
Un film qui cultive perpétuellement le décalage, agrémenté d'une bande‑son pop‑rock des plus séduisantes (The Smiths, The Temper Trap : rien que ça !) pour illustrer ces montagnes russes amoureuses, qui passent de l’euphorie à la tristesse, et qui empruntent ces routes communes que l’on croit éternelles et qui, parfois, ne mènent nulle part.