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31 octobre 1976. En road‑trip dans l’Ouest américain, cinq beatniks croisent une bande de tueurs dégénérés. Retenus en otage, ils sont contraints de participer à un jeu pervers organisé par de mystérieux commanditaires. Ils n’auront que douze heures pour échapper au pire.
On lui doit des pépites horrifiques furieusement barrées (La maison des 1000 morts, The Devil’s Rejects), le remake intelligent du cultissime Halloween de John Carpenter en 2007 (suivi d’un second opus en 2009), enfin Lords of Salem réalisé en 2012, son œuvre la plus inspirée (on entend par là, imbibée de cinéma de genre des Seventies) et de fait, la plus déroutante…
Rob Zombie œuvre désormais du côté du torture porn, et autant dire que ce choix ne lui réussit pas totalement. La faute à un besoin d’associer ce sous‑genre éculé à une époque où le cinéma d’horreur implantait ses prémisses visionnaires (de La dernière maison sur la gauche à Halloween). Des Seventies, Zombie ne retient que l’allure vaguement hippie de ses captifs, le voyage en van qui tourne mal et une déclaration d’amour à Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper) lors d’une séquence finale désagréablement poussive. Dommage.