2010 : l'année du premier contact
Vingt-cinq ans après le soap opera symphonique de Kubrick (2001, l’odyssée de l’espace), Peter Hyams réalise 2010, une séquelle centrée autour du personnage de Hal 9000, ce super ordinateur dont la disparition intéresse aussi bien les Américains que les Soviétiques.
Nous sommes toujours en pleine Guerre Froide et l’ingénieur concepteur du vaisseau spatial Discovery quitte la Terre à bord du Leonov, flanqué d’une équipe russe et d’une équipe américaine. Ensemble, et à des milliers de kilomètres de la Terre, les deux blocs vont tenter de faire la lumière sur la folie qui s’est emparée de Hal.
Le pari était risqué tant le film de Kubrick avait déjà acquis un statut de film culte. Mais Peter Hyams (Outland) connaît ses limites et, même s’il signe un film moins visionnaire (donc plus classique : le récit est ici parfaitement lisible), son utilisation originale des éléments et de l’univers visuel de 2001 mérite largement le détour. Un classique du cinéma de science-fiction injustement méconnu. Et puis Roy Scheider est parfait.