par Carina Ramon
14 avril 2011 - 16h02

1001 pattes

VO
A Bug's Life
année
1998
Réalisateurs
InterprètesDave Foley, Kevin Spacey, Julia Louis-Dreyfus, Hayden Panettiere, Phyllis Diller, Richard Kind (voix VO)
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Tilt, une fourmi ingénieuse et maladroite, part chercher de l’aide en ville pour sauver la colonie des redoutables criquets. Alors que tous espèrent qu’il ne reviendra pas (Tilt n’est pas très populaire…), il fait un retour triomphal en compagnie d’une bande d’insectes qu’il croit être des mercenaires, alors que ce ne sont que de modestes artistes de cirque…

« On est plus fort tous ensemble », telle pourrait être la gentille morale de cette histoire belle comme une goutte de rosée dès potron‑minet. Un point de plus aussi pour Disney dans la guerre qui l’opposait en 1998 à Dreamworks. Une guerre des nerfs où le talent, l’argent et la réputation des studios étaient en jeu. Après le duel qui avait opposé Deep Impact (Dreamworks) à Armageddon (Disney), 1001 pattes et Fourmiz jouaient alors des coudes, tant au niveau du scénario que de la conception (une belle princesse dans chaque clan, Atta d’un côté, Bala de l’autre).

Bref, la revoyure en HD s'impose, tant cette ode à la nature n'a pas pris une ride, ponctuée de gags écolos qui amuseront encore et encore petits et grands.

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A Bug's Life
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
13/04/2011
image
BD-50, 95', zone B
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais audiodescription Dolby Digital 2.0
Néerlandais DTS 5.1
Flamand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais
10
10
image
Le top du top. Un dessin animé (surtout tout‑numérique) est généralement toujours éclatant de couleurs, mais là, on parvient à déceler avec précision tout le travail autour des couleurs (jamais criardes), de la transparence et de la translucidité des éléments organiques. Note maximale méritée.
8
10
son
Là encore, on apprécie l'univers musical et explosif, l'envergure de cette bande-son (en VO), la multitude des effets créatifs, les déferlantes de graves, la précision vocale. C'est net et sans bavure, tout en étant raffiné et surprenant à chaque instant ou presque. La VF plein débit fait ce qu'elle peut pour rivaliser avec sa consœur originale, mais ne fait pas le poids.
10
10
bonus
- Introduction HD de John Lasseter (1')
- Geri's Game, court métrage HD autour d'une partie d’échecs (5')
- Table ronde HD des quatre têtes pensantes et créatives du film (21')
- Retour en HD sur l'histoire originale à la base du long métrage (11')
- Dessin animé Silly Symphony (8')
- Commentaires audio du réalisateur John Lasseter, du scénariste Andrew Stanton et du monteur Lee Unkrich
- Préproduction du film : étude des insectes, dessins, documentaire « Fleabie », histoire et scénario, comparaison film et story-board, séquences abandonnées, conception graphique, personnages, décors extérieurs… (30')
- Production : casting voix, story-board, coulisses, essais préliminaires, démonstration de la production, séquence des flammes de la mort… (35')
- Making of de la bande-son en HD (30')
- Autour de la sortie du film : bande-annonce, interviews rigolote des personnages
- Bêtisiers (8')
- Réglages Home Cinéma
Une sympathique petite page d’accueil nous emmenant tout droit dans une zone interactive foisonnante où bonne humeur et chemises à fleurs (particulièrement celles de John Lasseter) sont de mise. Très complets, ces bonus sont passionnants à suivre, et montrent bien l'envers du décor d'une telle production. Chenille improvisée dans les bureaux Disney, petits films humoristiques : ou comment travailler sérieusement sans se prendre la tête ! Certains segments sont plus techniques, comme celui sur le bruitage, décortiquant un à un tous les sons des insectes (pattes, ailes, antennes…). Ou encore celui où l'on apprend que Nicolas Cage et un simple petit scarabée sur un trottoir ont inspiré des personnages du film. Sans oublier la fameuse caméra miniature qui s'est faufilée dans les herbes folles pour révéler aux dessinateurs tout un univers microscopique merveilleux (certains plans du film sont des décalques purs et simples des images de ces « caméras‑insectes »).
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