le 25 juillet 2024 - 08h26

Cinéma et JO en 5 films : AVcesar décerne ses médailles

Dans 24 heures, les 33ᵉ olympiades débuteront leurs festivités en France. Il était plus que temps de faire le point sur les films qui évoquent le mieux les JO, embrassent le mieux l’esprit Coubertin ou même racontent le mieux les petites histoires de la plus grande célébration sportive au monde.

A

Les chariots de feu

Sorti en 1981, le film d'Hugh Hudson s’inspire des olympiades de Paris (déjà !) de 1924 et raconte l’histoire de deux athlètes britanniques : Harold Abrahams et Eric Liddell. Connu aussi bien pour son thème musical composé par Vangelis, auxquelles les olympiades londonienne de 2012 rendront un bel hommage, que par ses plans de coureurs sur la plage, au‑delà de porter les valeurs de l’olympisme, le film est une belle réflexion sur l’amitié, le poids des convictions et la société britannique. Quatre Oscars à la clé (sur sept nominations). Un classique du cinéma, donc.

 

 

Rasta Rockett

Dans un tout autre genre, le film de Jon Turteltaub de 1993 raconte lui l’histoire incroyable de l’équipe jamaïcaine de bobsleigh aux Jeux olympiques d'hiver de Calgary en 1988. À lui seul, le pitch de ce film est fou, mais souvent la réalité dépasse la fiction. Bien que pur produit Disney, le film n’en demeure pas moins une belle réussite dépassant la simple comédie familiale. À la fois drôle, émouvant et inspirant, Rasta Rockett est un hymne à l’esprit d’équipe et à la persévérance.

 

 

Moi Tonya

Si le film de Craig Gillespie (2017) ne traite pas à proprement parler d’une olympiade, il raconte néanmoins l’histoire de la patineuse Tonya Harding (superbement interprétée par Margot Robbie, Barbie) et de sa rivalité avec Nancy Kerrigan, notamment pour les jeux olympiques d’Albertville (1992) et surtout de Lillehammer, quatre ans plus tard. Au‑delà de la comédie acerbe et de son aspect faux documentaire, le film est une véritable introspection sur le monde du patinage artistique et de l’envers du décor des compétitions sportives. En filigrane, il évoque également la lutte des classes larvée qui se joue souvent entre sportifs de milieux sociaux différents.

 

• Moi Tonya, disponible sur Max, myCanal ou en Blu-Ray chez France.tv

 

Munich

En 2005, Steven Spielberg décide de raconter l’un des moments les plus noirs de l’olympisme : l’enlèvement puis le massacre par l’organisation Septembre Noir de onze athlètes de la délégation israélienne durant l’olympiade Munichoise de 1972. Bien sûr, il se concentre sur l'Opération Colère de Dieu, mission visant, en représailles, à assassiner onze Palestiniens impliqués dans le massacre. On ne répétera jamais assez les talents de conteur du réalisateur des Aventuriers de l’arche perdue, de La liste de Schindler ou encore de The Fabelmans qui arrive ici à poser avec justesse son point de vue (partisan) sur la question de la légitimité de la violence face à la violence, tout en nous faisant le récit haletant d’une chasse à l’homme et un petit condensé de géopolitique. Sans doute son film le plus polémique.

 

• Munich, disponible sur Netflix, myCanal, Prime Video ou en Blu-Ray chez Paramount

 

Jappeloup

En 2013, le réalisateur Christian Dugary et le comédien Guillaume Canet décident de rendre hommage et de raconter l’histoire incroyable d’un cheval qui le fut tout autant, Jappelou. Ponctué de ses moments olympiques, de son échec cuisant lors de ceux de Los Angeles, en 1984, jusqu’à sa consécration à ceux de de Séoul, en 1988, le film est bien plus qu’un simple biopic. Ode à la symbiose mystérieuse du cavalier (Pierre Durand) et de sa monture, le film arrive, par certains moments, à rendre tangible cet inaccessible, et ce, malgré des facilités de scénario et une affreuse musique. Un film captivant pour certains, froid pour d'autres.

 

• Jappeloup, disponible sur Max ou en Blu-Ray chez Pathé

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