Pas d'animateur de la soirée à proprement parler, les temps ne sont plus à la blague en continu, mais une présidente toute en sobriété, Catherine Deneuve, qui dédie la soirée à l'Ukraine, drapeau bleu et jaune épinglé à son costume. Pour son discours d'ouverture, l'acteur‑réalisateur Jean‑Pascal Zadi est parfait.
Abou Sangaré et Franck Dubosc, deux salles, deux ambiances
Une soirée de remise de prix menée tambour battant avec un premier discours fort et touchant, quand Abou Sangaré reçoit son prix de Meilleure révélation masculine pour L'histoire de Souleymane. Menacé d'expulsion, il vient d'obtenir son titre de séjour en France pour un an. La toute jeune réalisatrice du Jura Louise Courvoisier reçoit quant à elle le César du Meilleur premier film pour Vingt Dieux. Mention spéciale enfin pour Franck Dubosc et son happening du « César du non César », se désolant pourtant d'avoir fait « des comédies pas drôles… ». Un peu de légèreté et de second degré bienvenus.
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