Spin off de la série culte Breaking Bad, Better Call Saul, jusque‑là visible uniquement sur Netflix, sera commercialisé en intégrale 19 DVD le 16 novembre (pas de Blu‑Ray, ça ne va pas chez SPHE ?). Les amateurs pourront ainsi découvrir les six saisons du programme ou acquérir uniquement le coffret de la saison 6 finale.
Écrite et menée par Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad, et son talentueux compère Peter Gould, Better Call Saul raconte comment le brillant mais retors Jimmy McGill (Bob Odenkirk) s'est mué en ce clinquant et m’as‑tu‑vu avocat Saul Goodman, appelé à devenir le défenseur/complice de Walter White, l’antihéros de Breaking Bad.
Réussir l'impossible
Après un chef‑d’œuvre tel que la série originelle, on pouvait tout craindre d’un « produit dérivé » tel que Better Call Saul. Mais le tandem Gilligan/Gould, il est vrai servi par un casting absolument impeccable ‑particulièrement les géniaux Bob Odenkirk et Rhea Seehorn‑ a réussi l’impossible : composer rien moins qu’une seconde série culte !
Better call Saul reprend certes certains personnages de Breaking Bad, notamment Fring (Giancarlo Esposito) ou Mike (Jonathan Banks), les stars de la série Bryan Cranston et Aaron Paul viennent faire un tardif tour de piste, mais le spin off ne joue pourtant jamais la redite. Better Call Saul explore en effet un sillon tout différent.
Incontournable
Si Breaking Bad était la chronique d’un homme qui embrasse le Mal, Better Call Saul est celle d’un surdoué qui, par souci d’avoir le dernier mot, de gagner, va gâcher sa vie et provoquer une litanie de drames et de catastrophes pour lui et ceux qu’il aime.
Si vous n’avez pas pu voir le programme sur Netflix, faites‑vous un beau cadeau d’avant‑Noël avec ce Better Call Saul dont AVCesar vous reparlera bientôt.