Becky Hooper (Lulu Wilson), 13 ans, cumule le double trauma d'une mort prématurée de sa mère et d'un harcèlement systématique au lycée. Son père Jeff (Joel McHale) tente de profiter d’un week‑end dans une maison de vacances isolée pour lui présenter sa nouvelle compagne (Amanda Brugel). Becky est furieuse de l'initiative, perçue comme un traquenard. La déjà bien mal partie sortie des Hooper tourne soudain au tragique. Deux prisonniers en cavale, le néonazi Dominick (Kevin James) et son âme damnée Apex (Robert Maillet), prennent la famille en otage et cherchent un mystérieux objet. Becky trouve là enfin l’opportunité de défouler l’immense rage qui la ronge…
Duo inédit
Inédit en salle, Becky sera proposé par la plateforme OCS à compter du 1er juillet. Ce mix de home invasion et de film de vengeance avait initialement un casting différent. Le long métrage devait réunir une star montante de l’horreur, Lulu Wilson (The Haunting of Hill House, Annabelle 2, Ouija : les origines) et une valeur sûre de la pop culture, Simon Pegg (Shaun of the Dead, saga Mission impossible) chargé d’incarner le dangereux Dominick. Pegg ayant fait machine arrière en raison d’un conflit de planning, il a été remplacé par un étonnant contre‑emploi : le spécialiste de la comédie Kevin James (Hitch expert en séduction, Prof poids lourd).
Bon bouche à oreille
Becky, coréalisé par le duo Jonathan Milott et Cary Murnion (Bushwick), s’octroie un assez joli 72% de satisfaction sur l’agrégateur critique Rotten Tomatoes. Les défenseurs du film apprécient le jeu de chaise musicale entre Dominick et Becky pour le rôle du monstre, l’action et l’aspect vintage de Becky, rappelant les comédies des années 80 (Maman j’ai raté l’avion). Les ‑plus rares‑ détracteurs estiment quant à eux que Kevin James manque de conviction et regrettent que les personnages soient plus des marionnettes scénaristiques que de vrais protagonistes. On pourra très bientôt se faire un avis !