En 2020, une communauté d’activistes anticapitalistes voit l’un des siens mourir sous les coups de la police. Les révoltés ne se laissent pas faire et enlèvent des patrons d’entreprises cotées en bourse. Les kidnappés sont mis au travail dans les conditions même qu’ils imposaient à leurs ouvriers. Les activistes qui espèrent faire naître chez leurs captifs le début d'une conscience sociale entendent aussi contraindre Emmanuel Macron à mettre en œuvre une réelle politique anti‑capitaliste.
Entre divertissement et militantisme
Le réalisateur Pierre Zellner explique que Basta Capital, son premier long métrage, est un « film d’anticipation conçu comme une véritable œuvre cinématographique et propose un équilibre entre le divertissement d’une fiction et le film militant ».
Vers un changement global ?
L’œuvre s’adresse selon Pierre Zellner « à tous les désobéissants, les révoltés [les] indignés qui craignent la confrontation directe avec le système tout en souhaitant un changement global. Basta Capital espère ainsi développer l’idée qu’un changement de logiciel est le seul choix lucide pour contruire une société durable. […] J’ai voulu donner à voir les modalités très concrètes d’une transformation sociétale en s’affranchissant du cadre que la propagande néolibérale nous présente comme indépassable. Je ne propose pas une opinion dogmatique, mais la mise en scène d’un véritable débat d’idée autour de la révolution ». C'est dit.
MAJ (06/02/21) : la sortie DVD est programmée au 3 mars 2021 avec un making of, des extraits d'un débat avec l'équipe du film et une scène intégrale en bonus.
