À 25 ans, au début des années 80, le jeune Pierre décide de reprendre la ferme familiale et de suivre les pas de son père. Mais vingt ans plus tard, suite à de mauvaises décisions et aux difficultés connues par le monde agricole, celui‑ci est criblé de dettes et s'enfonce dans une sombre spirale, devant sa femme et ses enfants.
Veerle Baetens et Guillaume Canet
C'est une histoire très personnelle que signe le journaliste et documentariste Édouard Bergeon pour son premier film, Au nom de la terre. Une saga familiale dans le milieu difficile de l'agriculture qui s'inspire de sa propre enfance et de son père, lui‑même agriculteur. Se déroulant sur plusieurs décennies, le film dresse le portrait d'une agriculture qui souffre et tente comme elle peut de tenir le coup, dans la lignée du récent Petit paysan. Dans le rôle principal de Pierre, on retrouve Guillaume Canet, accompagné par Veerle Baetens (Alabama Monroe) et le jeune Anthony Banjon (révélé dans La prière en 2018).
Flop à Paris, succès en province
Le film, qui a fait un flop à Paris mais connaît un immense succès en province, sera édité chez Diaphana à partir du 4 février. Une édition DVD simple proposera un commentaire intégral du film par Édouard Bergeon et Guillaume Canet, un entretien avec le réalisateur ainsi qu'une fin alternative et une bande‑annonce. Les éditions double DVD Collector et Blu‑Ray proposeront en plus des bonus précédents le documentaire Les fils de la Terre réalisé en 2013 par Édouard Bergeon, et qui reprend lui aussi la thématique trop oubliée de la détresse des agriculteurs, affichant des taux de suicide alarmants.