Avertissement : cet article a été écrit par un humain. Ne riez pas, bientôt peut‑être faudra‑t‑il obligatoirement le préciser pour se distinguer des articles rédigés par une intelligence artificielle (IA). À ce propos, le cabinet Bynder a récemment mené un sondage auprès de 2 000 Américains et Britanniques pour savoir quels types de contenus devraient être laissés aux humains plutôt que confiés à des algorithmes.
Ia aïe aïe…
Une étude réalisée en réaction au programme lancé par Google, procurant des outils d’IA aux diffuseurs d’informations pour les aider à produire leurs contenus. « Google teste apparemment un nouveau logiciel qui aidera les journalistes à écrire des articles, explique Steve Vinall de Bynder. Ce n'est pas surprenant, étant donné que l'IA évolue et aide à accélérer les processus dans un certain nombre d'industries. Cependant, l'utilisation de l'IA dans le journalisme devrait être soigneusement surveillée. Un porte‑parole de Google a justement discuté des meilleures pratiques, qui impliqueront l'élément humain nécessaire dans le journalisme, en créant et en vérifiant les faits de leurs articles ». La base, en fait.
Résultat : 51% des sondés pensent que les articles d’information devraient être écrits par une personne. Pour les tests de service, ce chiffre est de 50% et passe à 41% pour les guides pratiques. « Dans notre enquête, poursuit Vinall, nous avons découvert qu'entre différents types de textes écrits, les articles d'actualité étaient classés par les consommateurs comme le format devant être créé par un humain. Les journalistes devraient veiller à ce que les articles conservent toujours cette sensation humaine pour éviter toute insatisfaction ou même la méfiance des lecteurs ». On valide.
