Durant leurs jeunes années, Nina (Lene Maria Christensen) et Erik (Lars Ranthe) formaient un efficace tandem d’escrocs de haut vol. Désormais rangé et affligé d’une progéniture ingrate, le couple mène aujourd’hui une morne vie de famille. Dix‑sept ans après leur dernier exploit, Jacqueline, leur ex‑complice, les retrouve. Et elle n’a pas grand mal à les embringuer dans une ultime filouterie visant un laboratoire pharmaceutique…
Sorte Ocean’s Eleven dysfonctionnel
Cette série danoise Arnaques et thérapie, co‑créée par Mikkel Serup (The Killing), avait été remarquée lors du festival Séries Mania 2019. En mêlant intimement les registres de la comédie, du suspense et du drame, Mikkel Serup et son co‑créateur Thor Bjorn Krebs ont eu l’ambition d’accoucher d’une série hybride. Un programme aussi atypique que réjouissant que Serup résumait comme un « Ocean’s Eleven avec une famille dysfonctionnelle ».
Grosses références
L’esthétique d’Arnaques et thérapie est, elle aussi, le fruit d’une hybridation : Séries Mania notait des tonalités proches du cinéma années 80 façon Steven Spielberg avec un tournage en Cinémascope. Thor Bjorn Krebs, autant en veine d’empilement de références que son compère, estimait à Séries Mania que « si vous mixez la série The Americans, le dessin animé Pixar Les Indestructibles, le film L’arnaque avec Paul Newman, le tout sur une musique de Lalo Schifrin, alors vous obtenez Arnaques et thérapie ».
Si, après tant de (belles) références et un solide et constant bouche‑à‑oreille, vous n’avez pas envie de tenter l’expérience, c’est à n’y rien comprendre… StudioCanal proposera le même jour, le 12 mai les deux premières saisons (10 épisodes saison 1 et 8 épisodes saisons 2) d’Arnaques et thérapie. La série sera proposée en VOD et à l’achat digital.