La garçonnière
Prêt à tout pour obtenir une promotion, C.C Baxter (Jack Lemmon) n’hésite pas à confier son appartement à ses supérieurs pour qu’ils reçoivent leurs maîtresses. Le deal prend une tout autre tournure le jour où son boss Sheldrake (Fred MacMurray) ramène Fran Kubelik (Shirley MacLaine), la liftière du bureau, dont il est complètement mordu.
Il lui sauve la vie le soir de Noël alors qu’elle tente de suicider par amour pour Sheldrake, qui ne divorcera jamais pour elle. Après moult péripéties, on retrouvera Baxter et Fran, lors de la soirée du Nouvel An, jouant aux cartes et parés pour un nouveau départ.
Shut up and Deal, célèbre réplique de Fran qui annonce la fin du chef-d’œuvre de Billy Wilder (réalisé en 1960 et oscarisés cinq fois, dont l’Oscar du Meilleur film) et le début d’un nouvel amour.
L’aventure du Poséidon
Tandis que les passagers du Poséidon, luxueux paquebot à destination d’Athènes, célèbrent la nouvelle année, une gigantesque lame de fond fait basculer la fête en une lutte pour la survie. Le révérend Frank Scott (Gene Hackman) prend la catastrophe en mains et tentera de diriger les survivants vers la poupe du bateau à la surface de l’eau.
Réalisé en 1972, L’aventure du Poséidon de Ronald Neame est adapté d’un roman de Paul Gallico qui s’est inspiré d’un souvenir traumatisant lors d’une croisière à bord du Queen Mary. Porté par un casting cinq étoiles -Gene Hackman, Ernest Borgnine, Shelley Winters- ce film catastrophes demeure un fleuron du genre.
Strange Days
Los Angeles. Lenny Nero (Ralph Fiennes), un ancien flic déchu de la LAPD, s’est reconverti dans le trafic de vidéos ultra-perfectionnées qui permettent de revivre le passé par procuration. La découverte d’une vidéo révélant un crime le précipite dans un monde complotiste et extrêmement dangereux.
Co-scénarisés par James Cameron et Jay Cocks, Strange Days, thriller cyberpunk de Kathryn Bigelow, se déroule quelques jours avant le passage à l’an 2000. La séquence finale dans laquelle les dernières minutes de 1999 sonnent le glas d’un monde vacillant est un pur moment de grand cinéma.
The Substance
Elisabeth Sparkle (Demi Moore), étoile filante du cinéma, s’est reconvertie dans l’aérobic format télé. Le jour de ses 50 ans, elle est licenciée à cause de son âge. Mais il existe une alternative au vieillissement : « the substance », un élixir de jouvence dont la posologie n’autorise aucun dérapage…
Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes, The Substance de Coralie Fargeat (Revenge) est la claque horrifique de l’année 2024 parcourue de citations cinéphiles, de Cronenberg à De Palma avec un passage judicieux par le cinéma des origines (Freaks de Tod Browning, 1932). La course impitoyable vers l’éternelle jeunesse, « une meilleure version de soi-même » dictée par une cruelle injonction sociale, s’achèvera le soir du Nouvel An dans un show organique et gore absolument jubilatoire.
