En 2014, Ridley Scott suggérait à l'écrivain Lawrence Wright l’idée de placer au cœur d’un roman une pandémie mondiale. Six ans plus tard, le roman sort, ironiquement en pleine pandémie du coronavirus…
Entre réalité et fiction
Dans le livre, le virus est la grippe Kongoli, bien plus meurtrière que le coronavirus. Elle prend source en Asie et se propage comme une traînée de poudre sur le reste de la planète, faisant des millions de morts et mettant au plus bas l’économie mondiale avec fermeture des écoles et des aéroports, pénurie de médicaments et chômage massif. Un monde du chaos où les émeutes et les pillages deviennent quotidiens, et où le président américain, qui a mis du temps à réagir, finit par présenter les symptômes du virus (les yeux qui saignent) alors qu’il est en plein discours retransmis à la télévision. Dans le même temps, s’engage une course contre la montre pour trouver un vaccin avant que la deuxième vague d’infection ne fasse encore plus de victimes et de dégâts…
2e essai
Ce n’est pas la première fois que Ridley Scott envisage de faire un film sur la propagation mondiale d’un virus mortel. En 1994, il avait déjà voulu adapter le roman de Richard Preston Crisis in the Hot Zone, film dans lequel auraient dû jouer Jodie Foster et Robert Redford. Mais à l’époque, il fut battu de vitesse par un projet concurrent, Outbreak de Wolfgang Petersen. Ce n’est que bien plus tard que Julianna Marguiles adaptera le roman de Richard Preston en mini-série avec Hot Zone.
Concernant le projet The End of October en pleine gestation, Scott Free Productions s’est d’ores et déjà engagée à reverser une partie des futures recettes à celles et ceux qui luttent aujourd’hui en première ligne contre le Covid-19.