Henri-Georges Clouzot, Georges Lautner, Gilles Grangier ou encore Henri Verneuil, Bernard Blier est un acteur au sommet qui tourne avec les plus grands lorsque son fils de 28 ans réalise son premier film de fiction en 1967 (succédant à un formidable documentaire sur la jeunesse, Hitler connais pas, tourné en 1963). Le tonton flingueur campe un médecin a priori sans histoire embarqué dans une aventure qui confine à la paranoïa dans la France conformiste des années 60.
Collab père-fils
Porté par les partitions de Serge Gainsbourg et du compositeur de musiques de film Michel Colombier (Un flic, L’alpagueur), cet audacieux film d’espionnage marque les débuts d’une belle collaboration père-fils, laquelle se poursuivra en 1976 avec Calmos suivi de Buffet froid (1979).
Archives INA en bonus
Disponible en et version restaurée 4K chez Pathé depuis hier 20 juillet, Si j’étais un espion est proposé en français DTS mono et audiovision avec sous-titres anglais et français pour sourds et malentendants, au format d’image 1.66. En suppléments, Si j’étais un espion : entretien avec Bertrand Blier par Vincent Roussel (30 minutes) suivi d’extraits d’archives de l’INA (1967) dans lesquelles Bernard et Bertrand Blier discutent de leur première collaboration. Prix indicatif : 19,99 euros.
