Ridley Scott pousse un coup de gueule contre les super-héros !

le 15 novembre 2021 - 10h10

Le réalisateur d’Alien, Blade Runner et Gladiator s’emporte face à l’omniprésence des films de super-héros sur les écrans.

Faut-il y voir un rapport de cause à effet, mais alors que son excellent film Le dernier duel, sorti au cinéma le 30 octobre, se ramasse au box-office, Ridley Scott fait un premier bilan dans le New York Time.

 

Un bon film finit toujours par trouver son public

Le film a en effet enregistré pour le moment 26 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de 100 millions dollars. « Ce résultat est extrêmement décevant. Le coup de grâce, c’est que quand vous pensez vous tenez le truc, mais qu’en fait, pas du tout. Je pensais que je tenais le truc avec Blade Runneralors que non. J’ai été crucifié par la critique qui, à l’époque, s’appelait Pauline Kael. C’est la raison pour laquelle je ne lis jamais les critiques. Jamais. Vous devez être votre propre critique. Si vous commencez à vous soucier de ce que le public pense, de ce qu’il peut vouloir, c’est fatal. Un bon film finit toujours par se trouver tout seul, et aujourd’hui, Blade Runner est à la bibliothèque du Congrès ! ».

 

Les super-héros sont chiants !

Également interrogé par Deadline, le cinéaste se lâche : « Les meilleurs films sont presque toujours portés par les personnages. On peut parler des super-héros si vous le voulez, parce que je vais les défoncer. Je vais les défoncer ! Putain qu'est-ce qu'ils sont chiants ! Les scénarios ne sont vraiment pas bons. Je crois que j'ai moi-même réalisé des films avec des super-héros qui ont été très bien écrits : le premier, ce serait Alien avec Sigourney Weaver ; le deuxième, c'est ce putain de Gladiator ; le troisième, c'est Harrison Ford dans Blade Runner. Ce sont des films de super-héros. Donc pourquoi les films de super-héros n'ont pas de meilleures histoires ? Je suis désolé, je m'emporte, mais vraiment… Ils sont tout juste sauvés par les effets spéciaux et ça devient vraiment pénible ». C’est dit.

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