Combo Entr’acte et Paris qui dort
Commande du Théâtre des Champs-Élysées, Entr’acte, dépourvu de scénario, s’apparente à une fantaisie dadaïste. On y retrouve une myriade d’artistes célèbres de l’époque, tels que les peintres Man Ray, Marcel Duchamp, les musiciens Erik Satie, Georges Auric, Darius Milhaud, les écrivains et critiques Georges Charensol, Pierre Scize et Marcel Achard. Au rythme des partitions de Satie (orchestrées par Francis Picabia), Paris s’affiche dans un joyeux chaos, avec un singe, des toits et des colonnades extravagantes.
Un an plus tard, à 25 ans, René Clair réalise Paris qui dort (1925), le tournage express (une vingtaine de jours seulement) a lieu en pleine rue. Dépouillé d’artifices, le film, à mi-chemin entre la poésie et le burlesque, surprend grâce à ses qualités avant-gardistes.
En bonus du combo (19,99 €) :
• Les versions British Film Institute et négatif image de Paris qui dort
• Au-dessus de la mêlée : entretiens autour du film (29 minutes)
• La Tour (court métrage de René Clair avec l’aimable collaboration de la Cinémathèque française, 12 minutes).
Le dernier milliardaire
Au cours des années 30, le cinéaste expérimente la comédie. Débarqué dans la petite principauté de Casinario, Monsieur Banco (Max Dearly) alias Le dernier milliardaire (1934), est catapulté dictateur. Après un coup sur la tête, le richissime homme d’État aligne les décrets imbéciles, avec l’approbation indéfectible de son peuple. Saluée par le public et la critique britannique, cette œuvre antifasciste est mal accueillie en France. Un échec tel qu’il favorise le départ du cinéaste pour l’Angleterre, puis aux États-Unis.
En bonus :
• Entretiens autour du film (Le dernier baroud, 35 minutes)
• Actualités Pathé d’époque : portrait du metteur en scène René Clair (13 minutes)
Le silence est d’or
Après des années d’exil à Hollywood, il revient en France et signe une comédie romantique légère dans laquelle un séduisant triangle amoureux (Maurice Chevalier, Marcelle Derrien et François Périer) apporte tout son charme au Paris gouailleur et enchanté de la Belle Époque. Réalisé en 1947, Le silence est d’or (Prix Méliès et Léopard d’Or à Locarno) est lui aussi annoncé en combo / chez Pathé.
En bonus :
• Un sacre en trompe-l’œil : entretiens autour du film (35 minutes)
• Actualités Pathé d’époque : portrait du metteur en scène René Clair (13 minutes), le retour de Maurice Chevalier au cinéma (1 minute)
Quatre films édités restaurés en 4K au laboratoire L'Immagine Ritrovata en Italie et proposés dès le 23 octobre selon les films en DTS mono ou avec sous-titres français pour sourds et malentendants, anglais et audiovision, au format d’image 1.37. Éditeur : Pathé.