Lors de l'annonce de la gamme iPhone 16 en septembre, Apple va miser gros sur sa nouvelle suite de fonctionnalités IA (ou Apple Intelligence) en tant qu’argument de vente clé. Mais apparemment, cela ne suffira pas à convaincre la génération Z, soit les consommateurs nés entre 1997 et 2012.
Coup de sonde chez Morgan Stanley, l'IA pas au centre des préoccupations de la génération Z ?
C’est ce que laisse entendre un sondage interne mené par la banque d’investissement Morgan Stanley auprès de 575 de ses stagiaires. Ces 12-27 ans (même si on imagine tout de même qu’ils ont plus de 18 ans chez Morgan Stanley) ont apparemment un gros pouvoir d’achat et sont une cible privilégiée pour les derniers produits tech à la mode. Le fameux sondage donc, avec 93% des stagiaires possesseurs d’iPhone, révèle que seulement 4% d'entre eux voient les fonctionnalités IA comme une caractéristique essentielle dans le choix d’un nouveau smartphone.
La parole à Jacob Bourne d'Emarketer
Qu’Apple ne s’inquiète pas, car selon l’analyste Jacob Bourne (rien à voir avec Matt Damon) du cabinet d'études et d'analyses de marché Emarketer, l’IA est un argument sur le long terme qui sera avec le temps présent chez tous les constructeurs : c’est alors l’offre la plus aboutie qui donnera un avantage à une marque plutôt qu’à une autre. Et sachant qu’Apple sait soigner ses logiciels, et qu’il faudra minimum un iPhone 15 Pro pour en profiter, nul doute que les nouveaux iPhone (mais pas forcément la gamme 16) se vendront comme des petits pains.
