À mi-chemin entre le portrait d'un acteur culte et celui d'un Hollywood mythologique du milieu du XXe siècle, Nice Girls Don't Stay for Breakfast voit le réalisateur et photographe Bruce Weber s'arrêter sur la carrière de Robert Mitchum, pour dresser un portrait de l'acteur en tant qu'icône d'un certain cinéma américain, dans la lignée de son Let's Get Lost sorti en 1988 et consacré au jazzman Chet Becker.
Ses amours, ses bagarres
De la Nuit du chasseur à La griffe du passé en passant par Les nerfs à vif, la carrière de Mitchum en tant qu'artiste et star (à l'affiche de 130 films !) est ici disséquée avec soin et précision à travers une quantité d'images d'archives et de témoignages de fans et d'amis (Benicio Del Toro, Johnny Depp, Clint Eastwood). Au cœur du film, présenté dans un noir et blanc granuleux, une interview réalisée en 1991, six ans avant sa mort, où Mitchum raconte à Bruce Weber ses tournages, ses amours, ses bagarres.
Collector limité à 500 exemplaires
Un documentaire que The Jokers propose dans une édition Collector et limitée à 500 exemplaires. Celle-ci contient le et le du film, accompagnés d'un fac-similé du dossier de presse. Côté bonus, on retrouve un entretien entre Bruce Weber et Isabella Rossellini, 38 minutes d'interviews inédites avec Robert Mitchum, et l'enregistrement original de la chanson Jersey Girl par Robert Mitchum. Parallèlement à cette sortie, The Jokers propose également un livre de photographies, Mitchum X Weber, où l'on retrouve des clichés de Mitchum souvent inédits signés par Weber aux côtés d'images d'archives et de coupures de presse.