Après Apple TV+ et Disney+, Netflix a annoncé son implication financière dans la production de films et séries français en 2025. Au passage, la plateforme est en négociations pour raccourcir le délai de diffusion après les sorties cinéma, de 15 mois jusqu’alors, à 12 mois.
Pour rappel, Netflix a été la première plateforme à signer ce genre de contrat en 2022, lui donnant justement ce privilège de 15 mois (contre les 17 normalement imposés). Cette année, Netflix avait acquis les droits d’une dizaine de films français, et en 2023, elle a investi 250 millions d’euros dans la création française, dont 50 millions rien que pour le cinéma (incluant l’achat des droits de 18 films).
Au moins 24 œuvres françaises financées par Netflix en 2026
En 2024, Netflix fêtait ses dix ans en France et investissait alors 200 millions d’euros dans nos productions. Depuis son arrivée dans l’hexagone, la plateforme a produit plus d’une centaine d’œuvres originales (pas toutes mémorables malheureusement, voir Sous la Seine) et déclare vouloir en financer au moins 24 par an à partir de 2026.
« Nos investissements sont en croissance, a récemment déclaré Pauline Dauvin, vice-présidente des contenus Netflix. On a un portefeuille de séries, de films et de documentaires qui va croître pour atteindre, on espère, 24 productions françaises à partir de 2026. On en aura une vingtaine en 2025 ».
Parmi les programmes 2025 sur le service, sont attendus notamment la série d'animation Astérix et Obélix d'Alain Chabat, un documentaire sur la grève des joueurs de l’Équipe de France lors du Mondial 2010, et la télé-réalité Love is Blind présentée par Teddy Riner.
