De 1937 à 1945, Byron Haskin, célèbre directeur photo, prend en charge le département des effets spéciaux de la Warner. La guerre des mondes, qu’il réalise en 1953, est une adaptation prodigieuse du roman éponyme de H.G. Wells. À partir d’une banale histoire d’invasion extraterrestre, Byron Haskin nous convie à un feu d’artifice d’effets spéciaux dont se souviendra par exemple Roland Emmerich pour ID4.
Une vision apocalyptique
Le choc des mondes (1951) démarre quand la planète Zyra fonce vers la Terre. La collision semble inévitable. Quelques humains, tirés au sort, pourront échapper à la catastrophe en prenant place à bord d’une fusée financée par d’importants industriels. Leur but : créer une nouvelle civilisation dans l’espace…
Rudolph Maté, alors sous contrat avec la Paramount, donna aussi bien dans la science-fiction que dans le western, d’où un manque de savoir-faire flagrant dans le traitement de ce sujet passionnant (la Terre menacée de destruction), bien plus prenant dans le roman original d’Edwin Balmer. Les effets visuels, malgré leur charme, ne resteront pas dans les annales.
Un coffret venu d'ailleurs
Les deux films seront réunis dans un coffret digipack Collector limité édité par Paramount le 9 novembre prochain. Au menu :
• La guerre des mondes en 4K Ultra HD
• Le choc des mondes en Blu-Ray
• 5 artcards d'affiches
• 8 tirages argentiques noir et blanc
• 2 magnets (vaisseau martien et fusée)