C’est totalement sur la paille que Jean Eustache réalise, produit et distribue ce film subversif. Suite à l’échec de Mes petites amoureuses (1974), le cinéaste ose raconter une « histoire de chiottes » afin de faire constater que « l’évolution des mœurs c’est de la frime et que le fond des tabous demeure », selon ses propres mots.
Avec Michael Lonsdale et Jean-Noël Picq, Une sale histoire est disponible chez Potemkine en copie restaurée accompagné d’un court métrage inédit du cinéaste, Le jardin des délices de Jérôme Bosch réalisé en 1979.