Sont concernés par ce rapprochement les États-Unis, la Canada, le Royaume-Uni, l'Italie, le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse, plus le Japon.
Pour l'Amérique du Nord, une joint-venture est sur le point d'être créée dont la direction sera assurée par Eddie Cunningham, le président d'Universal Pictures Home Entertainment. Dans les autres pays seront signés des accords de distribution. Warner distribuera Universal au Royaume-Uni, en Italie et au Belelux, alors qu'Universal distribuera Warner en Allemagne, Autriche, Suisse et Japon.
Accord signé pour dix ans
L'accord porte sur une durée de dix ans à compter du début de l'année 2021. D'un côté, il faut y voir une bonne nouvelle, même si le marché peut évoluer vers le 100% dématérialisé (NDLR : une hypothèque à laquelle nous ne croyons pas) : celle de voir perdurer encore le format physique lors de la prochaine décade, au minimum. De l'autre, ce rapprochement entre mastodontes de l'édition vidéo est aussi le signe d'un marché en recul sensible qui nécessite une mutualisation des coûts pour que les différents acteurs puissent survivre.
Il faut préciser que seule l'activité de distribution est concernée, chaque éditeur gardant la main dans les domaines marketing et promotion.
La parole à Ron Sanders, président de Warner
La parole à Peter Levinsohn, président de Universal
Et la France ?
Rien de nouveau sous le soleil gaulois ! La France, comme d'autres pays (Australie, les pays scandinaves…), n'est pas concernée par ces grandes manœuvres. En tout cas, pas pour le moment.