Pour rappel, avant d’être une série TV, Friday Night Lights (littéralement « les lumières du vendredi soir ») est un long métrage éponyme sorti en 2004 réalisé par Peter Berg, le créateur de la série. Le film, puis la série, s’inspirent du roman de Buzz Bissinger (scénariste de quelques épisodes de NYPD Blue) publié en 1990. Le livre raconte l'ascension du petit club de football américain d'Odessa au Texas, et respecte scrupuleusement les faits réels.
L'autre religion
Composée de cinq saisons (voir Friday Night Lights S1, S2, S3, S4, S5), la série raconte comment Dillon, une petite ville fictive du Texas, vit au rythme des matchs de football américain de l’équipe des jeunes du lycée, les Dillon Panthers. Au même titre que la religion, le football influence et inspire les habitants. En saison 1, les Dillon Panthers sont favoris pour le titre. Le coach Eric Taylor (Kyle Chandler) fait face à de nombreuses pressions pour maintenir la cohésion dans le groupe et tenter de faire gagner son équipe. Au-delà du foot US, la série dresse surtout le portrait désenchanté d'une certaine jeunesse américaine, en perte de repères mais combative.
Atmosphérique
Le casting, tout au long des cinq saisons, est dingue, avec entre autres Connie Britton (Nashville, The White Lotus), Taylor Kitsch (True Detective), Jesse Plemons (Breaking Bad) ou bien encore Michael B. Jordan (Creed). On se souviendra longtemps de la musique hypotonique signée W.G. Snuffy Walden and Bennett Salva, de la réalisation magnétique et de cette sensation d’immersion permanente dans une série à l’impact narratif toujours aussi prégnant. À (re)découvrir de toute urgence dès le 1er janvier sur OCS.