Porte-drapeau du cinéma afro-américain, anti-Trump jusqu'au fond des tripes, autrefois drôle et irrévérencieux, aujourd'hui plus militant que jamais au point d'en irriter certains, Skipe Lee n'a cessé depuis ses débuts de mettre en valeur sa communauté, viscéralement attaché aux grands faits de la société qui ont marqué l'Histoire comme aux petits détails qui font toute la différence (voir BlacKkKlansman : j'ai infiltré le Ku Klux Klan, Grand Prix du Jury à Cannes en 2018).
Spike Lee devant et derrière la caméra
Trois ans avant le mémorable Malcolm X, l'enfant déjà terrible du cinéma US installait en 1989 ses caméras à Brooklyn, au croisement de deux quartiers, où le jour littéralement le plus chaud de l'année allait transformer une banale pizzeria tenue par des Italo-Américains en véritable cocotte-minute pour Mookie (Spike Lee aussi devant la caméra), un jeune livreur noir bientôt catapulté au centre d'une émeute.
La musique, l'autre personnage
Musique à fond dans les ghetto-blasters, tension permanente, montage nerveux, cool-attitude, galerie de trognes pas possibles, Spike Lee filmait les tensions raciales avec un humour décapant et un message fort. Une ode à sa communauté portée par le titre Fight the Power de Public Enemy qui tourne en boucle dans le film.
Do the Right Thing sortira en chez Universal de 3 février en France. Avec image HDR10 et pistes VO DTS:X, française DTS 5.1, allemande DTS:X et une belle flopée de bonus :
• Introduction Édition 20e anniversaire par le réalisateur Spike Lee
• Do the Right Thing : 20 ans plus tard
• Do the Right Thing : le making of
• Focus sur le monteur Barry Brown
• Focus sur la séquence de l’émeute
• Cannes, 1989 (le film repartira sans rien, Spike Lee fera savoir son mécontentement)
• Scènes coupées
• Dans les coulisses de la production
• Trailers
• Commentaires audio du réalisateur Spike Lee, du directeur de la photographie Ernest Dickerson, du chef décorateur Wynn Thomas et l’actrice Joie Lee