Petit rappel de la situation, en 2024, la société Apple est supposée céder à de nouvelles législations européennes permettant l’installation sur iPhone et autres appareils iOS de boutiques d’applications tierces, là où seule l’App Store officielle était autorisée, et ce, depuis ses débuts sur l’iPhone.
Apple contre l'Europe et son DMA
Nommée Digital Markets Act (DMA), cette « législation sur les marchés numériques » permettra sur iPhone l’installation de boutiques alternatives, mais aussi le sideloading, c’est-à-dire le téléchargement d’applications directement à partir d’internet. Le DMA vise particulièrement les grosses firmes de la tech, notamment Apple, et la compagnie ne compte apparemment pas se plier facilement à la nouvelle loi. En effet, le 17 novembre dernier, Apple a déposé un recours en justice contre le DMA, dans les pas de Meta (Facebook) et Bytedance (TikTok), qui ont fait de même.
La parole à Apple
Les détails de ce recours n’ont pas été publiés, mais on se doute bien que la firme Apple n’est pas ravie à l’idée d’ouvrir son système à n’importe qui. « Nous demeurons très préoccupés par les risques liés à la vie privée et à la sécurité des données que pose la DMA pour nos utilisateurs », a déclaré Apple auprès de l’agence Bloomberg. Sans compter le manque à gagner sur le pourcentage que la compagnie touche sur les applications vendues sur son App Store… Source : Reuters