Avec Le journal d’Andy Warhol, le producteur Ryan Murphy (American Horror Story, Ratched, Glee) et le documentariste Andrew Rossi (The First Monday in May, Ivory Tower) tentent une gageure : proposer du neuf sur Andy Warhol, l’un des artistes les analysés et exposés du dernier demi-siècle.
Leur outil : une docu-série en 6 épisodes diffusée sur Netflix qui se base en partie sur les journaux intimes de Warhol, publiés en 1989, trois ans après la mort de l’artiste.
Une intelligence artificielle recrée sa voix
On a l’impression que c’est Warhol lui-même qui lit ses souvenirs, mais c’est une illusion : son timbre très particulier a été recréé grâce à une intelligence artificielle « éduquée » d’après de réels enregistrements de la voix de l'esthète.
Le documentaire évoque l’enfance du pape du pop art, ses frasques dans la mythique boîte de nuit Studio 54, ses rencontres décisives telle celle avec Jean-Michel Basquiat ou encore sa peur du Sida.