Apprenant qu’elle est gravement malade, Suzie Trappet (Virginie Efira) part en quête de l’enfant qu’elle a dû abandonner lorsqu’elle avait 15 ans. Son calvaire administratif devient une rocambolesque course contre la montre après la rencontre de JB (Albert Dupontel), un employé au bord du suicide, et de Serge Blin (Nicolas Marié), un archiviste aveugle bercé par un enthousiasme débordant.
600 000 entrées en seulement trois jours
Enlevée, énergique, fabuleusement interprétée, la comédie dramatique d’Albert Dupontel a vu sa carrière très contrariée par la pandémie. Sorti en octobre 2020, Adieu les cons était parti pour les sommets en cumulant plus de 600 000 entrées en seulement trois jours (!). Ce très heureux démarrage a hélas été stoppé net par le deuxième confinement. Le film ne pourra ressortir que mi-mai 2021, cette fois nanti de sept César (Meilleur film, réalisation, second rôle, scénario, photographie, décors et César des lycéens). Fin juin, il amassait plus de 1,7 million entrées.
Un joli carton certes, mais un rendez-vous en partie manqué avec le légitime raz-de-marée public attendu pour cette œuvre aussi amusante qu’émouvante d’Albert Dupontel. Les curieux -et nombre de ceux qui ont vu le film en salles- auront à cœur de (re)découvrir Adieu les cons le 25 août en ou . Le long métrage est annoncé avec des bonus a minima, soit un making of de 13 minutes et quand même un commentaire audio du rare Albert Dupontel.
