Le comble du comble : une intelligence artificielle (AI) demande plus de contrôles humains dans un projet de loi relatif aux Jeux olympiques de Paris 2024 adopté en janvier par le Sénat, visant à recourir à l'intelligence artificielle pour les systèmes de vidéosurveillance.
Ça coule de source pour Acquaviva
Même si le député de la deuxième circonscription de Haute‑Corse Jean‑Félix Acquaviva, à l'origine de l'amendement afin d'alerter sur les risques de ce type de nouvelles technologies, a reconnu que la réponse fournie par ChatGPT a été « légèrement retouchée » pour coller à la loi française, il faut bien avouer que l'amendement proposé par ChatGPT (alors en version 3.5, appartenant à la société US OpenAI) autour de l'article 7 du projet de loi, coule de source. Et pour cause. L'article 7 autorise l’expérimentation des caméras augmentées biométriques pendant des compétitions sportives pour analyser en temps réel les flux d'images, notamment repérer des mouvements de foule ou des comportements suspects.
Jamais trop prudents ?
Interrogée par les députés Liot, ChatGPT préconise d'ajouter la mention suivante au texte : « Sous réserve du respect des droits et libertés fondamentaux des personnes concernées et de l’obligation de garantir une prise de décision humaine à chaque étape du traitement ». Bien dit ChatGPT, non ? Des fois qu'une vieille loi sur l'AI datant de 2023 permette dans le futur de donner bien plus de liberté aux algorithmes… Sources : Capital et La Lettre A