Ce n’est pas la première fois que les sociétés de la tech, grandes ou moins connues, montrent de l’intérêt pour une interface cerveau‑machine, mais le dernier projet en date semble, contre toute attente, prometteur.
Synchron Switch, le Bluetooth du cerveau
Une société new‑yorkaise nommée Synchron développe ainsi un système permettant au cerveau de communiquer directement avec une machine. Ce « Bluetooth pour le cerveau » (dixit Synchron) a récemment reçu l’autorisation de la FDA (Food and Drug Administration) pour des tests cliniques, avec comme but premier d’aider les personnes diminuées physiquement, l’un des bêtatesteurs de l’appareil étant par exemple atteint de la maladie de Charcot.
Synchron Switch, quatre personnes déjà équipées
Concrètement, le système se compose d’un capteur nommé Stentrode inséré dans un vaisseau sanguin au sommet du cerveau via une opération peu invasive, connecté sans‑fil à un module nommé Synchron Switch sur la poitrine du patient. Ces composants seront à terme intégrés définitivement au corps. Quatre personnes en sont déjà équipées.
Synchron Switch, reconnaissance des signaux du cerveau
Progressivement, l’appareil est entraîné à reconnaître les signaux du cerveau et les transmet pour les transformer en action concrète sur un gadget électronique sans‑fil. Par exemple, l’un des patients peut cliquer sur son iPad en pensant à taper du pied. À force de tests et d’entraînement, il se pourrait un jour que les paralysés soient capables de communiquer et d’utiliser leurs appareils via la seule force de la pensée. Une fois la technologie arrivée à maturité ‑d’ici quelques années ?‑ ne vous étonnez pas si un jour elle est proposée au grand public. Source : unilad