Pour faire court, les évolutions du Yamaha‑CX‑A5200, par rapport à son prédécesseur CX‑A5100, concernent essentiellement la présence d'un double Dac (convertisseur numérique‑analogique) 384 kHz/32 bits ESS Sabre ES9026Pro pour gérer tous les canaux, et trois sorties HDMI (contre deux) capables de véhiculer chacune un signal audio‑vidéo différent. Sans oublier la fonction Surround AI déjà évoquée au sein des précédentes actualités sur la gamme d'amplificateurs audio‑vidéo 2018 de la marque. Cette dernière consiste en une analyse en temps réel de la scène sonore pour optimiser le ou les effet(s) Surround : dialogues, détails sonores, musique, effets…
Pour le reste, on retrouve bien sûr embarquées au sein du Yamaha‑CX‑A5200 toutes les caractéristiques techniques du Yamaha CX‑A5100 : châssis rigidifié avec présence d'un cinquième pied au centre du châssis pour réduire les vibrations (système A.R.T, Anti Resonance Technology), intégration du mode Cinema DSP HD3 basé sur des enceintes Présence pour l'ajout d'effet sonores verticaux et calibrage automatique par micro YPAO (Yamaha Parametric Room Acoustic Optimizer) R.S.C multipoint (huit points d'écoute) basé sur un calcul EQ 64 bits.
Dolby Atmos et DTS:X au menu
Présents également : les décodeurs Dolby Atmos 7.2.4 et DTS:X (via mise à jour Firmware prochaine), les modes Cinema DSP (trente‑trois au total dont dix issus du précédent vaisseau amiral Yamaha DSP‑Z11, cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com), dont le performant Cinema DSP 3D (traitement sonore concurrent sur Dolby Pro Logic IIz), et douze modes Scene (dont quatre accessibles directement en façade) permettant de sélectionner d’une seule pression autant de configurations sonores : Blu‑Ray/DVD, TV, CD et Radio. Et si les réglages de base ne conviennent pas, ces modes peuvent tous être paramétrés.
À noter encore, les compatibilités AirPlay et MHL, un Upscaling Ultra HD et un traitement anti‑jitter pour optimiser la spatialisation sonore. À noter, cette année toujours, Yamaha fait appel à ses propres composants et algorithmes pour un résultat excellent.
Compatibilité DSD et fonction MusicCast
Pour le reste, le Yamaha CX‑A5200 propose une façade en aluminium, deux types de calibrage mémorisables, un égaliseur graphique ou paramétrique, une entrée mini‑Jack 3,5 mm en façade pour raccorder éventuellement un baladeur MP3, le traitement Music Compressed Enhancer pour améliorer la qualité des fichiers compressés (MP3…), une télécommande programmée et programmable… Plus un OSD avancé, la fonction passerelle audio UPnP (DLNA), les nouvelles compatibilités Alac et DSD (2,8/5,6/11,2 MHz) en plus des MP3, WMA, AAC, Wav, AIFF et Flac (jusqu'en 384 kHz pour ces trois derniers), l'accès aux Webradios, la gestion du protocole CEC au moyen des boutons Scene pour des matériels autres que Yamaha raccordés (allumage et extinction du lecteur Blu‑Ray par exemple avec le seul bouton Power de l'ampli), et le contrôle de l'amplificateur au moyen d'un périphérique Android/iOS à travers l'application gratuite Yamaha AVControler.
À signaler aussi, la fonction Web Browser Control autorisant le contrôle total de l'amplificateur via une adresse IP et un simple navigateur internet, à partir d'un ordinateur ou d'une tablette par exemple. Bien sûr, la compatibilité MusicCast (cliquez pour en savoir plus), permettant d'intégrer le pré‑amplificateur tel un maillon au sein d'une chaîne multiroom, est de la partie.
HDMI 2.0b et HDCP 2.2
La connectique rassemble sept entrées HDMI CEC 2.0b certifiées HDCP 2.2, compatibles avec les signaux jusqu'en 2 160p/60 avec un échantillonage 4:4:4 de la chrominance des pixels. Elles sont également transparentes au signal 3D, au Deep Color, au xvYCC, au 1 080p/24 et dotées des fonctions Auto LipSync et Upscaling 1 080p (en plus du Ultra HD déjà mentionné). On compte également quatre Composite, deux YUV, trois entrées audio optiques (une en façade), trois coaxiales, neuf stéréo RCA, une Phono, une stéréo XLR, une sortie Pre‑Out 11.2, une entrée analogique 7.1, un port USB Host en façade avec gestion directe d'un iPod/iPhone/iPad et un port Ethernet.
Plus une prise RS‑232 et les trois sorties HDMI déjà évoquées, dont l'une dotée de la fonction ARC. Sans oublier une sortie onze canaux (9.2) sur XLR à raccorder sur l'amplificateur de puissance Yamaha MX‑A5200, compagnon désigné du CX‑A5200.
Disponibilité, en noir ou argent, immédiate. Prix indicatif : 2 699 euros.
Rappel des caractéristiques clés du pré-amplificateur Yamaha CX‑A5200 :
• Fonction OSD
• Double convertisseur audio numérique-analogique Sabre ES9026Pro 384 kHz/32 bits
• Trois sorties HDMI (gestion de sources audio‑vidéo différentes sur chacune)
• Sortie Pre-Out 11.2 RCA
• Sortie onze canaux XLR
• Entrée Phono MM
• Façade aluminium
• Châssis rigide cadre inférieur à double fond
• Design Aventage (double bouton en façade)
• Gestion multiroom audio
• Dolby Atmos 7.2.4 et DTS:X (via mise à jour Firmware prochaine)
• Ultra HD/4K Pass‑Through
• Upscaling Ultra HD
• Contrôle par IP
• Fonction Dialogue Lift
• Calibrage automatique par micro YPAO R.S.C multipoint
• Fonction multiroom MusicCast
• Compatibilité AirPlay
• Compatibilité MHL
• Compatibilité Flac HD, AIFF, Alac
• Compatibilité DSD (2,8/5,6/11,2 MHz)
• Fonction passerelle audio UPnP (DLNA)
• Application de contrôle Android/iOS AV Controller
• Fonction Pure Direct
• Fonction Surround AI
• 33 modes DSP dont le fameux mode mode Cinema DSP HD3
• 7 entrées HDMI 2.0b
• Certification HDCP 2.2
• Traitement Music Compressed Enhancer pour améliorer la qualité des fichiers compressés MP3
• 12 modes Scene dont 4 présents en façade