le 03 avril 2018 - 16h35

Naissance du codec de compression AV1. HEVC en danger ?

La vidéo Ultra HD occupe beaucoup d’espace et consomme une bande passante conséquente pour le streaming, d’où la nécessité d’une compression toujours plus performante.

A
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L’Alliance for Open Media (AOM) a récemment annoncé l’arrivée de la première version du codec de compression AV1, supposé succéder au VP9 utilisé notamment sur les plateformes OTT Youtube et Netflix. L’AV1 promet des performances supérieures à celles de son concurrent HEVC, jusqu’à 40% en termes de compression sans perte de qualité.

 

Un renouveau des codecs est nécessaire compte tenu de la popularisation de la résolution Ultra HD, plus lourde en taille et monopolisant donc la bande passante pour le streaming et le téléchargement de vidéos. L’AOM est supportée par de grands noms de la technologie comme Microsoft, Apple, Google, Microsoft, Amazon, Facebook, Cisco, Mozilla et Netflix qui intégreront l’AV1 sur leurs machines et applications. L’AV1 arrivera sur la plupart des navigateurs internet d’ici 2019 et sera pris en charge par les processeurs des machines (ordinateurs, mobiles, boîtiers de streaming…) d’ici 2020.

 

Toutefois, le codec HEVC est loin de disparaître. Il est en effet la norme choisie, entre autres, pour les disques 4K Ultra HD Blu‑Ray et les prochaines diffusions TNT Ultra HD. Pour ces raisons, il subsistera. Difficile en effet d'annoncer à tous les possesseurs d'un téléviseur Ultra HD compatible HEVC (et tous les cabinets d'études de marché prévoient des volumes de ventes énormes dès cette année) que leur écran ne sera pas capable de recevoir les chaînes TV, ou même de décoder les contenus des services OTT, à cause de l'utilisation exclusive de l'AV1.

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